A.4 L'école des droits de l'homme - Toulouse
L’Ecole des droits de l’Homme (EDDH) s’est donné pour mission de promouvoir la connaissance et le respect des droits humains et de participer à l’éveil de la citoyenneté, en s’appuyant sur l’expérience concrète du monde associatif et humanitaire. Ses instruments sont l’éducation des jeunes, la formation des enseignants et l’information du grand public.
Cette initiative est soutenue notamment par la Mairie de Toulouse, la région Midi-Pyrénées, l’Organisation internationale de la Francophonie et l’Etat français.
Cette association dispose d’une équipe de formateurs qui interviennent dans les écoles (de la maternelle à l’université), mais aussi auprès des acteurs de l’action humanitaire et du grand public.
Les actions pédagogiques que l’EDDH conçoit et met en œuvre à l’intention des jeunes visent à développer « une conscience citoyenne, l’écoute, la coopération, le dialogue, la tolérance et le respect des différences, ainsi qu’une réflexion personnelle et un esprit critique », notamment en confrontant la couverture journalistique de l’actualité mondiale avec les témoignages des ONG. « Ces actions, précise l’EDDH, offrent à chacun dès son plus jeune âge :
- une sensibilisation aux problèmes posés par le non respect des droits de l’Homme ;
- un cadre de réflexion adapté, pour que les droits de l’Homme ne soient plus une abstraction dans l’esprit des enfants et des adultes ;
- un espace ludique et créatif, où les activités pédagogiques permettent à chacun de s’insérer à son rythme dans un processus qui le fera passer de la sensibilisation à l’action ».[1]
Le travail de l’École des droits de l’homme se fait en étroit partenariat avec le monde enseignant. Il vise à fournir à ce dernier une documentation mise à jour, à élaborer des contenus pédagogiques ainsi qu’à promouvoir une mise en réseau avec le monde associatif, en particulier avec les membres d’ONG impliquées dans des actions humanitaires et de défense des droits de l’homme.
Exemples de formation
Comprendre et interpeller la Cour européenne des droits de l’Homme
En 1953, dans le but de concrétiser les droits et libertés proclamés par la Déclaration universelle des droits de l’Homme, les pays membres du Conseil de l’Europe ont adopté la Convention européenne des droits de l’Homme et, en 1959, ils ont instauré, à Strasbourg, la Cour européenne des droits de l’Homme à (CEDH), afin d’assurer le contrôle effectif du respect de la Convention.
Ce texte et cette institution constituent des piliers de la défense des droits de l’homme en Europe et dès lors, il est apparu important à l’EDDH d’aider les jeunes à comprendre comment ils pourraient y avoir recours.
Lors d’une expérience organisée à Pamiers, Villefranche de Rouergue et Saint Amans Soult, des lycéens ont participé à un concours qui consistait à simuler une plaidoirie devant la CEDH. L’exercice, supervisé par des formateurs de l’Ecole des droits de l’Homme, était fondé sur des cas réels, jugés par la Cour. Les élèves ont pu, de cette manière, découvrir ce que signifiait, concrètement, une discrimination, les textes légaux et les outils permettant de la combattre, en particulier en se fondant sur la Convention européenne des droits de l’Homme et en interpellant la CEDH.
Participer à une Assemblée générale de l’ONU
Le programme baptisé SIMONU offre une simulation de l’Assemblée générale des Nations unies. Les élèves doivent se mettre dans la peau des délégués, préparer des interventions, prendre part à des débats, élaborer des stratégies de négociations. Ils doivent chercher à résoudre des conflits, par la diplomatie, tout en respectant le code de procédure des Nations unies. L’objectif de cette simulation est de démontrer le mode de fonctionnement et les vertus du multilatéralisme, mais aussi d’amener les élèves à mieux comprendre les pouvoirs et les limites des grandes institutions internationales.
« Les atouts éducatifs d’une SIMONU sont inestimables, note l’EEDH. La compréhension des problèmes internationaux se conjugue avec la reconnaissance de la complexité des enjeux nationaux. Les jeunes doivent prendre la parole, faire preuve de souplesse et d’empathie, et développer deux qualités essentielles de la citoyenneté de demain : écoute et ouverture d’esprit dans le but de trouver des solutions constructives ».[2]
Personne de contact
Marie-José Cantier, directrice 4, rue du Prieuré
31000 Toulouse France
Tél. : 00 33 9 82 43 31 15 — mjcantier.direction@gmail.com info@ecoledesdroitsdelhomme.org
Références
- ↑ (Tiré du site web de l’EDDH, www.ecoledesdroitsdelhomme.org [Réf. du 01/09/2010] )
- ↑ Source & pour en savoir plus www.ecoledesdroitsdelhomme.org